Progressivement, la notion de développement durable fait son chemin dans les mentalités des clients. Ainsi, près des deux tiers des Français seraient d'accord avec le fait de privilégier les professionels qui ont une véritable éthique. De leur côté, les entreprises, poussées par les réglementations, se sont déjà engagées dans cette voie. Les acteurs du marketing font désormais apparaître l'argument écologique au niveau de l'éco-conception, de la vente et de la communication de produits répondant aux standards du développement durable.
Comment faire du marketing écologique ?
Il ne suffit pas, comme beaucoup le croient encore, d'imprimer sur du papier recyclé pour faire du marketing direct écologique. D'autres critères entrent en ligne de compte, de la segmentation client au routage des courriers.. Dans ce dossier, 9 points-clés pour une approche marketing écologique réussie.
1. Cibler au maximum
Segmenter sa base de données est le préalable indispensable à toute opération de marketing direct éco-responsable. Le but étant de cibler au mieux les destinataires du message afin d'éviter tout gâchis dû au désintérêt de ces derniers vis-à-vis d'un courrier qui ne les concerne pas.
Pensez également à traiter les NPAI pour limiter au maximum les retours de mailings non distribués. Autre question à se poser: le message que je souhaite faire passer ne peut-il pas être associé à un autre? En clair, il peut s'avérer judicieux de regrouper deux mailings en un plutôt que d'arroser son client ou prospect deux fois en deux semaines.
Enfin, il convient de bien évaluer le tirage des mailings papiers. Souvent les imprimeurs proposent des tarifs dégressifs pour les exemplaires supplémentaires. Mais attention à ne pas voir trop grand car il existe un risque de se retrouver avec des stocks inutilisés. En revanche, cela peut s'avérer intéressant pour éviter les retirages en plusieurs fois, synonymes de gaspillages.
2. Opter pour des formats classiques
La conception du document en lui-même a un impact direct sur la pollution engendrée par les imprimés commerciaux et publicitaires. Il convient donc de choisir le bon grammage et le bon format. Plus le papier est léger, moins il nécessite d'émissions polluantes. Un papier de 150 g représente 50% de déchets en moins qu'un papier de 300 g. Sans compter que les coûts seront également divisés par deux. Le choix du format est également très impactant. Si l'on sort des traditionnels A4, A3 ou autre A5, les chutes sont plus importantes car les machines des imprimeurs nécessitent alors des calages spécifiques. Côté présentation, il faut trouver le juste équilibre entre un document trop aéré et une présentation trop condensée. De manière générale, il vaut mieux éviter les interlignages surdimensionnés et les espaces vides pour optimiser le nombre de pages du document. Autre conseil de base: évitez absolument d'imprimer uniquement en recto, vous réduirez ainsi de moitié la taille du mailing. Enfin, il faut éviter les aplats de couleur ou diminuer leur intensité, car ils nécessitent une quantité importante d'encre. En effet, réaliser un aplat de couleur, même détaille réduite, équivaut à imprimer une page de texte supplémentaire!
3. Choisir le bon papier
Lorsqu'on sait que le papier représente à lui seul 80% de l'impact sur l'environnement dans le cadre d'un imprimé (catalogue, mailing ou ISA), on comprend l'importance de faire le bon choix. Deux options sont possibles: papier vierge ou papier recyclé. Aucun n'est meilleur ou pire au regard de l'environnement mais il convient de s'assurer de deux choses: que le papier recyclé a été fabriqué et recyclé proprement et que le papier vierge est issu de forêts gérées durablement (labels FSC ou PEFC) et qu'il a été fabriqué et blanchi correctement. De façon générale, il faut exiger des papiers qui répondent à des éco-labels officiels européens ou nordiques (voir encadré). Si certains sont encore réticents à utiliser du papier recyclé, souvent critiqué pour sa soi-disant mauvaise qualité, il faut savoir que la qualité de ce type de papier est aujourd'hui équivalente à celle des papiers vierges.
4. Adapter le message
5. Opter pour imprimeur "vert"
L'imprimeur est l'élément central de l'éco-communication. C'est en effet de son activité que dépend une grande partie de l'impact de la production d'un document sur l'environnement. Première démarche, choisir un imprimeur labellisé «imprim'Vert», qui assure une bonne gestion de ses déchets dangereux et réduit au minimum l'emploi de produits toxiques.
6. Limiter les emballages
7. Limiter les transports
8. Inciter les clients à avoir de bons réflexes
9. Valoriser la démarche
Liens utiles :
http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?id=11433&m=3&cid=96
http://www.comite21.org/
http://www.afnor.org/developpementdurable/default.html
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Charte_d_engagement_BVP_cle043a4d.pdf
Source : www.e-marketing.fr